Il semblerait que travailler dans l'industrie musicale rendent les artistes et les travailleurs.ses malades, ou tout du moins, contribuerait à aggraver des troubles pré-existants. Les facteurs seraient:

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• Mauvaises conditions de travail: difficulté à gagner sa vie, des horaires de travail en conflit avec une vie sociale personnelle, épuisement physique et psychologique, incapacité de planifier son temps et de se projeter dans l'avenir

• Un manque de reconnaissance au travail et une conscience de soi liée au mélange de sa propre identité à la musique 

• Les impacts physiques d'une carrière musicale (comme les troubles musculo-squelettiques)

• Problèmes liés à la condition des femmes dans l'industrie: jonglage entre vie familiale et vie professionnelle, sexisme voire harcèlement sexuel

• Problèmes liés à la célébrité et à l'exposition de la vie privée; problèmes liés à l'échec

• Troubles liés à la sollicitation des hormones du stress

• Recours socialement plus accepté à l'alcool et aux drogues

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En France, quelques associations réalisent un travail de prévention à différents niveaux: écoles de musique, label, formation des médecins et thérapeutes... Mais le sujet est encore peu connu, voire tabou, et les artistes et professionnel.les de la culture n'ont que peu d'interlocuteurs avec qui ils peuvent échanger sur la réalité de leur quotidien, encore moins trouver des solutions pratiques.

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Pour mieux comprendre le rôle de l'industrie musicale sur la santé mentale, je vous invite à consulter le webdocumentaire du journaliste Robin Ecoeur. Ainsi que l'article du producteur français Shkyd, qui s'intéresse plus particulièrement à la santé mentale dans le rap et a reçu le prix du meilleur travail francophone de journalisme musical de l'année 2018 par le festival Reeperbahn.